MaPrimeRénov’ prolongée jusqu’en 2025 : une mesure stabilisatrice
La récente décision de prolonger MaPrimeRénov’ a été prise dans un contexte politique tendu, marqué par le renversement du gouvernement par une motion de censure. Cette initiative vise à stabiliser les règles d’accès aux subventions pour rassurer les ménages et les inciter à s’engager dans des travaux de rénovation énergétique. Ainsi, les barèmes de 2024 restent inchangés pour l’année 2025, apportant une continuité bienvenue aux porteurs de projets.
Cependant, le gouvernement a introduit des modifications importantes. Les subventions pour l’installation de chaudières à granulés, par exemple, seront réduites de 30 %. Pour un ménage très modeste, l’aide maximale passe de 7 000 à 5 000 euros.
Cependant, le gouvernement a introduit des modifications importantes. Les subventions pour l’installation de chaudières à granulés, par exemple, seront réduites de 30 %. Pour un ménage très modeste, l’aide maximale passe de 7 000 à 5 000 euros.
Conditions d'éligibilité et travaux concernés
La prolongation de MaPrimeRénov’ cible principalement l’isolation thermique, pour les murs, les toits et les fenêtres ; le remplacement des systèmes de chauffage énergivores, tels que les chaudières au fioul, et les rénovations globales, avec un gain énergétique d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique (DPE). En revanche, les aides pour certains équipements comme les chaudières bois seront rabotées, ce qui pourrait freiner leur adoption.
Les ménages français, classés en quatre catégories de revenus (modestes à aisés), restent au cœur du dispositif. Les foyers très modestes continueront de bénéficier des subventions les plus élevées, bien que le taux d’avance passe de 70 % à 50 %. Le maintien de MaPrimeRénov’ s’inscrit dans une stratégie de lutte contre les « passoires thermiques », ces logements énergivores aux étiquettes DPE F ou G.
Les ménages français, classés en quatre catégories de revenus (modestes à aisés), restent au cœur du dispositif. Les foyers très modestes continueront de bénéficier des subventions les plus élevées, bien que le taux d’avance passe de 70 % à 50 %. Le maintien de MaPrimeRénov’ s’inscrit dans une stratégie de lutte contre les « passoires thermiques », ces logements énergivores aux étiquettes DPE F ou G.